pour sa familles et ses camarades de lutte.
L’incinération aura lieu lundi 15 mai à 11H40 à Cornebarrieu.
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Salut à toutes et tous,
Nous perdons un deuxième grand bonhomme de notre syndicalisme local après Claude. Cela me touche d’autant plus que j’ai plusieurs documents sur la bagarre pour notre représentativité au Ceser en 2011 que je manie beaucoup dans la période et qui portent leur marque commune quand ce n’est pas leur signature.
Je suis bien triste de cette nouvelle et le sourire comme le regard taquins et futés de Gilles me manquent déjà. En même temps je me dis que nous avons une responsabilité supplémentaire à organiser et poursuivre l’organisation, le fonctionnement et les combats de Solidaires 31 que Claude et Gilles ont mis tant d’énergie à porter et à défendre.
Mes amitiés à toutes et tous
Christian
Merci Christian pour ce message.
Ce sont des amis de la Teigne qui mon appris hier cette terrible nouvelle. Je suis comme toi et beaucoup d’entre les Solidaires toujours sous le choc et n’arrive pas à y croire. Solidaires perd un précieux militant. Gilles était venu avec la Teigne jouer pour mon départ en retraite en Aveyron . Un concert et un moment inoubliable à la lueur d’un lampadaire communal et sur un macadan un peu rugueux ils avaient joué, chanté fait passer des messages de lutte et de solidarité à un public de militants et syndicalistes convaincus mais aussi à un public de villageois aveyronnais émerveillés, tellement séduits qui n’ont pas hésité à rester jusqu’au bout de ce grand moment tellement ils avaient su les captiver. J’ai échangé et travaillé plus particulièrement avec Gilles alors que j’étais élue à la Région pour faire avancer le dossier de la représentativité de Solidaires au CESER. Je voudrais ici témoigner de son esprit d’ouverture, de son intelligence politique, de son souci de rassembler, de fédérer, de ses capacités d’écoute. Gilles était un bosseur, un militant sur qui on pouvait compter, discret, et efficace, soucieux et respecteux du collectif. Oui il a été un précieux maillon dans la défense de ce dossier qui a abouti à la représentaion de Solidaires au CESER . Je ne pourrai pas hélas être lundi à Cornebarrieu pour lui faire mes adieux et lui rendre hommage. Ce que je regrette beaucoup. Je serai de tout coeur avec vous.
Marie-Françoise
Bonjour Marc,
C’est vraiment une triste nouvelle que tu m’apprends là, surtout que faire de la musique ensemble, ça créé des liens particuliers, une entente au délà des mots.
J’ai envie de te raconter cette petite anecdote, lue dans un livre. Une petite fille demande si son papa, qui vient de mourir, va aller ou pas au paradis. La personne qui lui répond, est bien embêtée, car elle ne croit ni au paradis ni à l’enfer, alors elle lui dit que oui, parce que son père était un artiste, et que les artistes vont toujours au paradis, parce qu’ils ont passé leur vie à rêver la vie et à l’embellir pour eux et pour les autres. En espérant retrouver Gilles le batteur, au paradis des musiciens, au détour d’une note, d’une chanson, pour un bœuf unissant les vivants et ceux qui ont cessé plus tôt que nous de l’être, mais qui le sont toujours au cœur de nos musiques. Je t’embrasse et je pense bien à vous ce soir pour votre soirée autour de Gilles, en répétition avec mon groupe de trad, je lui dédierai en pensée cette valse : “ceux qui s’en vont”.
Bises,
Claire
En un bien court trimestre, tu nous as apporté beaucoup. Beaucoup d’espoir. Tu nous a rappelé que la bataille se livre sur tous les horizons et partout dans le quotidien. Les conditions désastreuses de tous les boulots salariés et les combats que nous devons mener à la base (d’abord l’instruction des “jeunes recrues”) ont de quoi nous occuper dix vies.
Tu es passé comme quelque flamboyante météorite dans la nuit de nos désespoirs.
Cela ne s’oublie pas.
In girum imus nocte et consumimur igni.
Nous tournons en rond dans la nuit en nous consumant dans le feu.
Dominique
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Gilles,
Je viens d’apprendre la bouleversante annonce de ta disparition. Je n’avais pu me rendre, à ta gentille invitation, à ton pot de départ il y a quelques semaines à Babinet. Je t’avais écris un petit mot en espérant te voir vite dans le quartier Saint Cyprien pour un petit repas, je t’y croisais parfois quand tu venais partager un moment avec ton grand ami Robert. J’ai devant les yeux dans mon bureau, cette photo souvenir de ma dernière manif à tes côtés en 2010, avec d’autres militants de Sud PTT Blagnac avant de prendre mon TPS puis ma retraite. Au-delà du partage d’idées que nous avions lors de réunions Sud de Blagnac, de nos préoccupations pour les plus démunis, les migrants et réfugiés, l’écologie, nous avions implicitement reconnus notre sens des petites blagues, de la bonne humeur qui nous aidait à supporter les moments lourds et durs.
Tout cela nous avait rapproché, ta gentillesse et ta disponibilité avaient rapidement rajouté au fait que je te considérai comme un ami.
Je suis bien triste et très amer de ce que t’a réservé la vie, toi qui enfin retrouvais du temps pour toi, avec cet envie de ne pas laisser tomber la lutte et de continuer à apporter l’aide que tu étais toujours prêt à donner.
Salut camarade, salut l’ami.
Christian
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Nous avons perdu un ami, un camarade.
Gilles, a regardé, écouté, pris son temps avant de participer à son rythme et selon ses envies aux activités de l’Université Populaire de Toulouse. Il nous avait sollicité(e)s pour mener à bien un cycle sur la santé au travail, il nous avait en quelque sorte mis le pied à l’étrier sur ce sujet et s’était de fait particulièrement investi; il avait participé à l’accueil des conférencier(e)s et animé quelques-unes des conférences. Le mouvement syndical le préoccupait également et particulièrement la situation de division dans lequel celui est plongé. Il nous avait donné un sérieux coup de main pour mettre en ligne de gros fascicules de la CFDT de Renault Flins, luttes syndicales, luttes des immigrés.
Cette disparition brutale quelques jours après avoir fêté son départ en retraite, nous laisse sans voix et nous rend particulièrement tristes. Nous allons continuer le travail que nous avions entrepris ensemble et plus particulièrement poursuivre un cycle dédié à la santé au travail.
Salut camarade.
Gilles D.
Salut l’ARTISTE !
Avec toute ma tendresse et mon cœur pour qu’ils t’accompagnent dans ton futur voyage, toi le sensible, l’opiniâtre, le fin, l’observateur pour mieux saisir, comprendre. Tu avais toujours besoin de comprendre pour que cela fasse sens !
J’ai aimé faire route avec toi, et nous savions notre affection sincère l’un pour l’autre.
N’hésite pas à prendre ton super classeur, on ne sait jamais, si là-haut, y avait besoin de locaux.
Mes plus douces pensées à tes proches.
“Chaque mort porte en son sein une vie nouvelle” J.K. Stefanson
Gilles Ory est parti, Michel Onfray est encore là, quand celui-là avait plus à dire que celui-ci. Mystères de la vie qui restent à explorer. Je ne connaissais pas beaucoup Gilles, n’étant que rarement sur Toulouse, mais je viens de relire nos échanges d’août – septembre 2016 à propos d’Onfray, Freud et Jung, et je réalise de nouveau à quel point nos analyses étaient proches. Militant donc sans doute, mais surtout être pensant, dans la ligne d’Élisée Reclus quand il propose “l’homme est la nature prenant conscience d’elle-même”.
Bon vent, Gilles.
J’ai eu le grand plaisir de militer quelques années aux côtés de Gilles dans la bataille pour obtenir des locaux dignes à notre union syndicale Solidaires 31. Gilles était fidèle à ses convictions, persévérant, efficace et sans esbroufe. Nous perdons non seulement un militant de grande valeur mais aussi un être plein de tendresse et de pudeur et, comme je m’amusais à lui dire, la plus belle voix de Solidaires.
Gilles, continue à nous faire entendre ta voix … de temps en temps.