Cette histoire ne serait pas totalement close sans un prolongement, en forme de farce…
En cherchant Fernand Tocco, le fondateur/ manipulateur du groupe UNIR, qui disparaît de la circulation en 1973, je trouve tout de suite, sur la toile, une référence étonnante: ici
Fernand Descombes, pseudonyme de l’écrivain Fernand Tocco.
Lire ici:
Il réapparaît un temps (1978-1983) comme auteur de littérature policière sous les pseudonymes de Fernand Descombes, Stan Olera et Sanz Boto.
Alors je me procure trois de ces livres.
Le plus ancien, est paru en 1978, dans la collection “le masque”: “Morts croisés” sous le nom de Fernand Descombes. C’est de loin, le plus intéressant des trois car il joue sur l’idée d’une résolution du crime contenue dans une grille de mots croisés. C’est un roman policier de déduction. Il y a certainement trop d’actions, trop de crimes, trop de personnages dans un si petit livre. Ce qui donne un récit trop brouillon, très loin de la rigueur “anglaise” de ce type très convenue de littérature. Les personnalités du commissaire et des criminels ne sont pas assez fouillées. C’est un exercice de style, mais l’idée de la grille de mots croisés en donne quand même la lecture attrayante. Sur le fond, je remarque quand même que le commissaire tue froidement les “méchants” plutôt qu’ils ne s’en sortent en salissant la police française. C’est donc un justicier qui ne respecte pas la loi…
Le second livre que j’ai lu est paru en 1979, sous le nom de Stan Oléra, a pour titre “Chnouf”, dans la collection Euredif. Il raconte l’élimination, aux Etats Unis et en France, d’une organisation criminelle de vente de drogue. Les “justiciers” français sont une équipe de trois “spécialistes” qui se font enrôler pour faire ce que la police américaine ne peut pas faire: le bien, et qui ne se fait pas payer pour cela. Quelques scènes de cul sans intérêt, agrémentées de scènes de violence ou de crimes de sang froid, le tout déjà bien démodé, m’en rendent la lecture pénible. Mais là aussi, il s’agit d’une lutte entre le bien triomphant avec des armes illégales contre un mal tentaculaire et hors d’atteinte de la justice ordinaire.
Enfin, le troisième livre: “Le masque du renard” est paru en 1983, dans la collection “fleuve noir” sous le pseudonyme de Sanz Boto. Il déroule une arnaque très subtile, informatique, contre une banque, par un trio dont le chef est un boiteux amoureux. Mais cette combine, une fois démontrée, on retombe dans les scènes d’ultra violence et de rebondissements attendus. Je remarque quand même, que c’est encore une fois la jolie femme qui part avec le magot…
Je n’ai pas lu les autres bouquins de cet auteur…
Dans ces trois bouquins, aucune critique sociale. Tocco/Boto/Oléra/Descombes n’a rien d’un écrivain communiste. Il a tourné la page et n’est plus le Jacques Courtois qui s’est fait passer pendant 20 ans pour un oppositionnel en contact avec des membres du comité central du PCF.
Je ne sais plus rien de lui. Qu’est-il devenu? Il doit être mort? Il a du naître vers 1916…
Si quelqu’un sait ce qu’il est devenu, je suis preneur. D’avance merci
Caillou, le 29 mars 2012.
Bonjour monsieur, j’ai connu dans les années 80 Genevieve et Fernand Tocco qui vivaient dans le Gard.
Je serais heureuse d’échanger avec vous car je les aimais beaucoup. Les aléas de la vie nous ont séparés. Ils devaient partir en Grece.
Je serais heureuse d’échanger avec vous à leur propos.
Bien à vous.
Francoise Gache
FRANCOISE, j’ai bien connu Geneviève et Jacques COURTOIS (en fait TOCCO) dans les années 70 à “Unir” Effectivement, Jacques avait un accent nÎmois, il aimait la région d’Avignon et … la Grèce. Je l’ai vu pour la dernière fois, avant sa “fuite”, à Paris, en 1974. Il m’a laissé un souvenir inoubliable. Je serais très heureux d’échanger avec vous. A bientôt, j’espère.
Bonjour
Sanz Boto était le pseudonyme de l’écrivain René Decker.
Qu’elle liaison avec l’écrivain Fernand Tocco?
Fernand Tocco et sa femme se sont en fait mis au vert dans le Gard, ils ont achetés en 1974 une maison isolée au lieu des Les Combes (Fernand Descombes) sur la commune de Saint André d’Olerargues (Stan Oléra) et ont vécu plus moins discrètement jusqu’à la fin des années 80 où ils sont partis précipitamment pour la Grèce, après un obscur scandale avec les jeunes du village. Ils n’ont pas mis 48 h pour faire leurs valises et abandonner leur maison. Je cherche toujours à savoir ce qu’il s’est passé, affaire de mœurs, révélations sur son passé de collaborateur ou bien d’agent de la CIA infiltré…
Bonsoir monsieur,
Je viens de lire ce que vous avez écrit sur monsieur et madame Tocco, pourriez-vous me contacter ? Ça me ferait plaisir d’évoquer leur souvenir.
Merci beaucoup.
Françoise Gache