Le grand bateau qui part comme une tache d’or
sur cette mer d’huile dans le soleil couchant
a la lenteur des rêves dans le regard des gens
qui restent sur le port.
C’est un arrachement et les séparations
sont comme illuminées dans ce beau soir d’été.
Déjà toutes les peurs reviennent et l’anxiété
d’un emploi sans passion.
Il va falloir revivre dans les lieux du travail
revoir les gens qui bossent et sont indifférents
les ménages, les transports, et les cris des enfants
en prendre pour un bail
Dans un an le bateau reviendra nous chercher
et l’on aura vieilli, un peu plus chaque fois
et ce jusqu’à la fin. La vie du salariat
c’est d’attendre l’été !
Caillou 13 août 2011
C’est un poéme en contsruction tel que celle là…13 vers pour finir sur chaque strophe à 6…je ne connaissais pas et j’aime beaucoup. Je réutiliserai. Et cette technique prend tout son aura dans un trés beau texte qui cause de finalité, d’un temps futurs et d’un temps passé…j’aime beaucoup ce poéme et la photo est magnifique