D’où vient ce son étrange et fort
D’où vient ce son, encore, encore
D’où vient ce son étrange et fort
D’où vient ce son, encore, encore
Je l’entends rouler sur la plaine
Où les armées sont rassemblées
Rien n’étouffera les cris de haine
De ceux qui ne veulent plus rêver.
D’où vient ce son étrange et fort
D’où vient ce son, encore, encore
Il ne faut pas changer de mesure
Il ne faut monter ni descendre
Rester la tête sous la cendre
Il faut rester là dans l’allure
Et même si cela nous chante
Ne pas céder aux tentations
et camper sur nos positions
Il ne faut monter ni descendre
D’où vient ce son étrange et pur
D’où vient ce son étrange et fort
D’où vient ce son qui crève les murs
Est-ce la colère qui nous mord
On ajoutera des musiques
des sons de basse électronique
peut-être même des grelots
ou des filles qui viendront là-haut
Quand les salariés se suicident
pour échapper à la terreur
Quand ils se jettent dans le vide
se frappent au couteau dans le cœur
se droguent, se saoulent, et deviennent dingues
Sur le silence des décideurs
On veut ce son étrange et fort
On veut crier, encore, encore.
Quand les sociétés anonymes
ayant mangé les subventions
Déménagent toutes les usines
et prennent l’ouvrier pour un con
Alors pour les acteurs du monde
Qui se retrouvent sur le tas
On veut ce son étrange et fort
On veut crier, encore, encore.
J’étais sur la route 66
dans ma Chevrolet vert et bleu
roulant au bord du précipice
je suis arrivé à l’an deux
j’avais laissé les cris de haine
tous les morceaux de la colère
là-bas au loin le vent se lève
je suis arrivé à l’an deux
L’an deux de la révolution
Quand on a détruit le vieux monde
Rien ne s’oppose aux créations
Des futurs riants du bonheur
L’an deux de la révolution
Comme c’est le seul avenir possible
Avec ce son étrange et fort
Nous chanterons, encore, encore.
Mais on ne changera pas de mesure
on ne s’arrêtera pas aux murs
on restera là dans le pur
oui bien sur, une chanson au texte fort pour la Teigne!
merci à toi de nous aider en texte, en musique, à ne pas baisser les bras, on en a bien besoin, quand le bruit du pouvoir devient le plus fort,
bises,
Claire