C’est le soir, quand les grands nuages passent, portés par le vent, lourds de pluie dans les derniers rayons du soleil que “le saut de la Mounine” est dramatiquement beau.
En dessous, 600 pieds plus bas, le Lot descend son cours…
On y raconte des histoires… Une guenon qui se précipite dans le vide pour l’amour de son maître, ou un ermite qui la jette pour sauver une jeune fille ou bien peut être pour laisser vivre un couple de jeunes amoureux pourchassé par des parents en rage… C’est un lieu effarant.
De la haut, de l’Aveyron, on y voit le monde, mais moi j’ai choisi d’être en bas.
Caillou, 10 septembre 2008